Abstract
La présente étude porte sur la femme notamment sur son corps sublimé dans la littérature et le cinéma. La question centrale est celle de l’étage de ce grand corps social malade dans les œuvres télévisées, au point où il interpelle le spectateur avisé. Corps féminins codés ou corps filmés, la femme devient l’objet des attractions diverses. Ce qui pose un problème moral, d’éthique sociale et qui écorne davantage son image. Des regards croisés entre littéraires et cinéastes ont permis d’élucider ce regard féminin et d’offrir une lecture multiple selon les époques sur la femme ou sur la dégradation de son corps. Il ressort donc de cette confrontation deux catégories de femmes : celles qui rehaussent l’image de la femme en lui donnant un certain crédit ou une valeur cardinale et celles qui dévergondent, rabaissent le charisme ou l’image générique, matricielle de la femme. Cette méthode discursive sur l’analyse de l’image de la femme ou sur l’étalage de son corps dégradé au cinéma, en comparaison avec les auteurs convoqués, nous a permis de soulever deux interrogations : pourquoi ces femmes exposent leurs corps ou vendent des images négatives dans les séries africaines ? Et pourquoi les réalisateurs se servent de ce matériau au cinéma ? Ces ratios d’images constituent une norme au cinéma et le choix est réduit. Ce qui tend à les positionner comme nouvelles formes d’écriture pour la représentation cinématographique
Keywords
étalage, corps codés, corps filmés, désir, trahison